Parce que le traducteur humain coûte cher et produit lentement, certaines recherches en traduction automatique prétendent œuvrer au remplacement futur du traducteur humain par la machine. J’exagère peut-être un peu en disant cela. Peut-être qu’elles ne prétendent pas remplacer l’homme mais simplement le soutenir dans sa démarche de traduction…
Technologie de la traduction
Et c’est la raison pour laquelle les traducteurs ne craignent pas d’être remplacés par les machines. Tout simplement parce qu’ils savent bien que cela est impossible car la langue n’est pas quelque chose de programmable de façon entièrement systématique. La langue est un produit humain. Avec toute la part d’imprédictibilité qu’elle comporte. Une traduction produite automatiquement aura toujours besoin d’une relecture effectuée par un agent humain pour qu’elle soit la plus exacte possible.
Les traducteurs approuvent la technologie pour les soutenir dans leurs tâches de traduction. Ils savent qu’elle ne constitue pas une menace pour leur métier, mais bien au contraire, un véritable soutien. Oui, la technologie rend le traducteur plus performant et parfois même, moins cher ! Car avec, par exemple, le management de mémoire de traduction informatisé, le traitement de documents récurrents au lexique et aux contextes similaires pour un même client peut effectivement alléger les coûts de traduction et la vitesse de traitement de l’information.
Traducteurs et technologie sont complémentaires. Si la technologie est capable d’améliorer les processus de traduction, elle ne pourra en revanche jamais remplacer le traducteur sur la création de traductions stylistiques et idiomatiques : ces dernières nécessitent en effet une transmission cognitive (et non automatique) de l’information entre une langue source et une langue cible.