Dans notre post précédent, nous avons vu que les outils de traduction automatique pouvaient se révéler être de très bons alliés, surtout lorsqu’il s’agit de surmonter de petites barrières linguistiques. Nous avons vu, notamment, qu’il permettait de fournir quelques pistes de recherche ou des réflexions intéressantes, dans le cadre d’une appréhension première du texte.
Prendre ses précautions
Cependant, l’outil est à manipuler avec un minimum de recul et de précautions. En effet, il ne génère jamais un résultat prêt à être imprimé : on retrouve un texte d’ensemble difficilement compréhensible, sans aucune « poétique » ou sensibilité sémantique, qui plus est, sillonné d’un certain nombre d’erreurs sémantiques et syntaxiques. Le résultat de la traduction automatique ressemble actuellement à une sorte d’ébauche textuelle qu’il convient de reprendre par la suite et de retravailler « manuellement », à partir d’une réflexion « humaine », toujours en relation étroite avec le texte source.
C’est pourquoi l’usage du traducteur automatique demande à l’utilisateur la capacité de juger la pertinence du résultat d’une part, et d’autre part, la capacité à améliorer ou corriger totalement le résultat et le comparer avec le texte source. Cela suppose donc de la part de l’utilisateur d’avoir saisi et compris le contexte de production du texte source ainsi que ses spécificités de retranscription culturelle dans la langue cible.
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