Principalement parlée au Danemark, le danois bénéficie d’une large portée au niveau européen en tant qu’une des langues officielles de l’Union européenne. Tous les documents à caractère officiel et ayant un effet juridique dont le détenteur veut le traduire vers une autre langue, en l’occurrence le danois, doivent être certifiés. Il convient de réaliser ladite traduction en respectant certaines conditions de base et de forme afin de certifier l’exactitude du texte traduit.
La traduction certifiée
Pour être qualifiée de traduction certifiée, celle-ci doit être effectuée par un traducteur professionnel ayant prêté serment dans la Cour d’appel de sa circonscription ou être attestée par un notaire. Le traducteur assermenté ou bien le notaire certifie l’exactitude du document en question en y incorporant une déclaration «certifié conforme à l’original ou à la copie ci-jointe de l’original», une signature et l’apposition d’un sceau. En complément, toutes le pages du document traduit doivent être numérotés et paraphés afin d’éviter tout rajout frauduleux.
Certification ISO 17100
Pour encadrer les services de traduction, l’Organisation Internationale de Normalisation a publié en 1er Mai 2015 la norme ISO 17100, venant remplacer l’ancienne norme européenne EN 15038 de 2006. Celle-ci a pour objectif de fixer les nouvelles exigences techniques de qualité et de conformité des services de traduction. Pour y parvenir, elle contient des dispositions liées aux professionnels qui concernent:
- la gestion des processus fondamentaux: il s’agit des processus de pré-production, de production et de post-production. Du traitement des demandes de devis à la gestion d’éventuelles modifications pour la satisfaction des clients, en passant par la réalisation effective de la traduction, la relecture, la révision et la correction. Ces processus assurent une continuité de tout le travail du traducteur pour l’exécution d’une prestation de qualité;
- les exigences de qualification: la norme exige que les traducteurs aient des compétences linguistiques et textuelles aussi bien dans la langue source que dans la langue cible. S’y ajoutent également des compétences en matière de recherche, d’acquisition d’informations et de traitement. Les professionnels doivent disposer de ce qui précèdent à l’issu d’un parcours scolaire spécifique et d’une expérience professionnelle probante en la matière.
Garantie ISO 17100 sur les traductions certifiées vers le danois
Autre que la traduction certifiée, une prestation de qualité requiert la garantie ISO 17100. En respectant les exigences de la présente norme, les professionnels s’engagent à fournir un service de qualité en prenant en considération les processus de traduction et en misant sur les compétences exigibles pour l’obtention d’une traduction de qualité.
Authenticité de la signature du professionnel: Apostille de la Haye
Afin de simplifier la complexité des procédures administratives consistant la légalisation des documents officiels destinés à l’étranger, le Danemark a adhéré à la Convention de la Haye du 5 octobre 1961, en devenant membre à partir du 30 octobre 2006. Cette convention consiste à apposer une apostille indiquant que la traduction est fidèle à l’original et doit être obligatoirement livrée avec le document traduit. Toutefois, celle-ci ne certifie pas le contenu dudit document, seul l’authenticité de la signature, la qualité en laquelle le traducteur a agi et l’identité du sceau sont attestés.
Les documents soumis à la traduction certifiée
La traduction certifiée concerne en particulier les documents émanant des autorités administratives et des autorités judiciaires. Ces dernières ont un effet contraignant et par conséquence leur traduction doivent correspondre à celle des documents d’origine. On y trouve notamment:
- contenus administratifs ̶ certificat médical, attestation de travail, permis de conduire, attestation d’impôt, attestation de propriété, certificat de pension, extrait d’acte de naissance, extrait d’acte de décès, déclaration du l’honneur, copie de la carte d’identité nationale, acte de naissance, certificat de résidence; contenus scolaires; relevé de notes, attestation de réussite, diplômes obtenus, relevé des notes;
- contenus établis par des agents diplomatiques ou consulaires et actes notariés;
- contenus judiciaires ̶ jugement judicaire, acte de mariage, acte d’héritage, contrat de vent, ais immobilier, casier judiciaire.
Technologie de pointe
De nos jours, la traduction profite considérablement de l’ère informatique. Entre traduction assistée par ordinateur et traduction automatique, les noms divergent mais retiennent la même particularité, celle de l’intervention numérique dans le domaine. L’objectif étant de faciliter la tâche des traducteurs tout en permettant d’optimiser le temps et le volume à traduire.
La traduction assistée par ordinateur (TAO): il s’agit d’une traduction en partie manuelle des textes faite en mobilisant des logiciels informatiques. Ces derniers centralisent les mots, les tournures et les phrases récurrentes pour créer une terminologie et une syntaxe cohérente dans la traduction. S’y ajoutent d’autres fonctionnalités pour faciliter la tâche du traducteur, telles que l’isolement du texte de sa maquette, la révision et l’édition.
La traduction automatique: contrairement à TAO, cette traduction est entièrement assurée par un programme informatique sans intervention humaine. Plusieurs moteurs de recherche permettent de la réaliser tels que Google Altavista ou encore Yahoo. Malgré qu’elle soit peu appréciée par les professionnels, cette traduction permet tout de même de gagner beaucoup de temps en permettant de se renseigner d’une manière superficielle et rapide dans différents domaines.
Toute cette technologie consiste principalement à mémoriser une combinaison de mots d’une langue d’origine et leurs équivalents dans une autre langue. C’est ainsi qu’on parle d’une mémoire de traduction.
Mémoire de traduction
Il s’agit d’une base de données contenant des segments d’une langue d’origine et leurs équivalents segments dans une langue cible. Ces segments sont systématiquement réutilisés dès que le contexte le permet.
La mémoire de traduction est efficace dans les types de textes n’ayant pas assez de tournure et qui renvoient donc un sens direct, tels que les textes techniques. Les textes littéraires de leur part ne peuvent aboutir à une traduction pertinente en passant à travers une traduction informatique.
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Conclusion
Comme tout service linguistique, la traduction certifiée vers le danois convient d’être réalisée par des traducteurs natifs. Ceux-ci doivent justifier une formation spécifique et une expérience significative en la matière. Afin d’encadrer et optimiser leur mission, le recours à la norme ISO 17100 et à une technologie numérique de pointe est de mise.